Pendant très longtemps, j’ai été ce qu’on appelle vulgairement une « bordélique » incapable de ranger les choses, un vrai petit poucet. D’ailleurs très souvent ce reproche revenait à la bouche des gens qui m’entourent. Il n’y avait rien à faire. Et puis je suis devenu maman, et moi-même je ne saurais vous expliquer comment, mais le gène de l’organisation et du rangement m’ont frappé.
Depuis je suis même d’une organisation qui s’approche du militaire et je ne suis pas franchement tolérante avec les gens qui laissent traîner leur affaire. Un peu comme un ancien fumeur qui devient le pire des non-fumeurs. Parfois, je ne me reconnais pas ! Les gens qui me sont proches non plus. Je ne sais pas si c’est une forme d’obligation, puisqu’un enfant demande forcément un minimum de gestion et de rigueur. Mais en tout cas pour moi, ça aura été une vraie thérapie.
Plus simple, et plus présente
Finalement, j’ai dû prendre un peu moins de temps pour moi. Je passe un peu moins de temps dans la salle de bain et je me consacre à mon enfant. Je fais les choses au fur et mesure pour ne pas être débordé, et j’arrive même à trouver un peu de temps libre pour moi et pour les miens. J’ai fais le choix de conserver une activité professionnelle, et le début a été un peu chaotique mais j’ai trouvé ma vitesse de croisière.
Avec mon planning bien rodé et un peu de volonté, j’y suis arrivé. Aujourd’hui, j’ai plus de choses à faire, mais finalement je profite beaucoup plus de moment libre depuis que je ne m’éparpille plus et que je me tiens à ce que je dois faire. Je suis une femme et une mère épanoui.
